Quand il n’a pas de bateau, le chasseur sous-marin est souvent bloqué sur des zones très fréquentées et chassées. Faute de moyens, l’utilisation d’un kayak de mer est une alternative pour laquelle certains d’entre nous ont optés. Voici un petit état des lieux des choses à connaitre au sujet de l’utilisation d’un kayak pour la chasse sous-marine.
kayak de mer : critères de choix
De tout les avis reçus, le kayak “sit on top” autovideur fait l’unanimité. “sit on top” signifie que vous êtes assis dessus car il n’y a pas de “pont”. On parle aussi parfois de “non-ponté”. Vous n’êtes donc pas assis dedans. Vous avez toute liberté de mouvement. Le retournement n’est pas plus gênant que çà vu que vous n’êtes pas bloqué à l’intérieur (une vidéo explicative pour remonter à bord se trouve à la fin de cet article). Le kayak de mer “esquimau” est beaucoup plus technique car plus effilé, donc plus rapide mais surtout moins stable. Sa longueur le rendra moins facile à transporter.
L’idéal, c’est d’opter pour un modèle d’au moins 3,80 mètres pour pouvoir être à l’aise sur l’eau y compris quand les conditions se gatent un peu ainsi que pour emmener tout son matériel. Certains vont même jusqu’à rajouter de l’électronique à bord. Par exemple, un sondeur et un petit GPS qui sont devenus les éléments indispensable de la pêche en mer.
et le kayak gonflable ?
Pour le gonflable, il y a une même unanimité pour le déconseiller. Et les raisons semblent assez évidentes. Tout d’abord, le risque de crevaison. Bien que solide, il ne faut pas oublier que nos harpons peuvent percer beaucoup de choses, et il faut de toutes façons prendre plus de précautions. Ensuite, la navigation est plus compliquée du fait notamment de la prise au vent et de la glisse moindre. A cela, nous devons rajouter le fait qu’il est très difficile d’avoir un gonflable homologué en division 240 pour pouvoir sortir de la bande des 300 mètres. En effet, selon le modèle, on vous dira qu’il est homologable mais je n’en ai pas trouvé ou l’on mentionne clairement qu’il soit homologué. Coté finance si vous souhaitez un kayak pas cher, à qualités équivalentes, le kayak de mer gonflable sera toujours plus onéreux.
Une idée de la chasse sous-marine en kayak
La règlementation pour les kayaks
A défaut d’homologation en division 240, votre embarcation sera considérée comme engin de plage et donc limité à la bande des 300 mètres. Ensuite, il y a deux choses à prendre en compte : la limite des 2 miles et celle des 6 miles. Pour les 6 miles, le texte précise ceci :
- Les embarcations propulsées principalement par l’énergie humaine visées au II du présent article, à l’exception des planches à pagaie, aux conditions suivantes : - effectuer cette navigation à deux embarcations de conserve minimum. - disposer pour chaque groupe de deux d’un émetteur-récepteur VHF conforme aux exigences de l’article 240-2,17, étanche, qui ne coule pas lors d’une immersion, et accessible en permanence par le pratiquant.
Autre point important pour la chasse sous-marine, votre embarcation devra embarqué un mat avec le pavillon adéquat. Et dans l’eau, vous devrez avoir la bouée. Comme pour une embarcation classique.
Les avantages du kayak
La pêche en kayak a ses fervents partisans et certains ont travaillés leurs aménagements pour en faire des kayaks de pêche dédiés. Les fans sont unanimes : ne prenez pas de modèle gonflable. Et pour finir, voici comment remonter à bord, c’est un coup à prendre, la preuve en vidéo :
N’hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires pour nous faire partager votre expérience et le cas échéant les problèmes rencontrés.
PS : Merci à Remy Romero pour un certain nombre d’informations 🙂